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La Violence Educative Ordinaire (VEO)

Dernière mise à jour : 11 mai 2021



Contrairement à la maltraitance ou à la violence physique, la VEO est communément admise à tort car elle fait encore malheureusement et bien trop souvent parti de l’éducation de nos enfants.


Mais de quoi s’agit-il exactement ?


La VEO est une violence physique, verbale et/ou psychologique exercée en vue de « bien élever » un enfant ou de modifier son comportement, jugé indésirable.

Elle prend donc plusieurs formes.

Certaines qui sont heureusement de moins en moins tolérées, voir même puni par la loi, comme les gifles, fessées, les divers châtiments corporels ou encore le fait de tirer l’oreille, secouer, saisir violement.

Mais elle prend aussi une forme plus sournoise et moins visible, les menaces, le chantage, les injures, les humiliations.

Tout ceci fait partie des VEO.


Et ne croyez pas qu’il s’agisse d’évènement ou de cas isolés.


- 87 % des parents français on recourt à la « tape sur les fesses »

- 71 % déclarent donner des « petites gifles »

- 47 % ont recours à des châtiments corporels sévères (avec objet, raclée…)

- Plus de la moitié des parents frapperaient leurs enfants avant l’âge de 2 ans

- Les ¾ avant l’âge de 5 ans.


Cette violence peut avoir lieu à la maison mais aussi à l’école, chez la nounou, à la crèche.


Lorsqu’un VEO est infligé à son enfant, le problème peut sembler être résolu sur le moment, mais les véritables conséquences peuvent être catastrophique pour l’enfant.


Un enfant qui se retrouve dans une situation de VEO face à son parent (ou toute figure d’autorité) se sent totalement impuissant et démunit par rapport à la réaction de celui-ci.

Son corps et son cerveau se fige, il est en état de choc. Autant vous dire qu’un parent qui hurle sur son enfant lorsqu’il est en état de choc et lui demande de réagir ne fait qu’aggraver la situation.

Le stress, la peur et le traumatisme engendré par ces situations, parfois bien souvent répétées, créés des bouleversements dans l’organisme de l’enfant qui peuvent avoir des conséquences irréversibles sur son cerveau en plein développement.


Les problèmes rencontrés après avoir subit des VEO peuvent être divers, comme par exemple : les addictions, une baisse de l’immunité, l’échec scolaire, des risques de cancer, un repli sur soi, une baisse de l’estime de soi, une augmentation de la délinquance, l’obésité, les maux de ventre, le suicide…


Pourtant, 81.5% des parents français aspirent à une éducation sans violence.


Alors comment expliquer que ces mêmes parents en viennent quand même aux VEO ?


Tout simplement parce qu’ils n’en sont pas toujours conscients. Le manque d’informations sur le sujet est indéniable.

Parfois le simple fait de prendre conscience de ce qu’est vraiment la VEO et qu’ils en ont recours sans le savoir, et sans connaître les conséquences pour leurs enfants, peut tout changer.


Dans une période comme nous vivons actuellement, c’est-à-dire le confinement, je trouve ça responsable et juste de parler de ce genre de violences.


Le confinement est une aberration. Comment demander aux parents de continuer à travailler, s’occuper 24h/24 de leurs enfants mais en plus leur faire l’école 3 ou 4 heures par jours…

Franchement je trouve ça totalement délirant !

Le stress, l’angoisse, la pression permanente ressenti par les parents, sans pouvoir sortir de chez eux ni se distraire, c’est juste insoutenable.

Et personne n’apprend aux parents comment gérer leur stress, comment gérer leur trop plein d’émotions qui les envahissent.

Alors malheureusement ils en viennent à décharger, plus ou moins violement, sur leurs enfants qui ne peuvent que subir.


Saviez-vous que lors du premier confinement (avril 2020), le service national d’accueil téléphonique pour l’enfance (SNATED) à enregistré une augmentation de 89 % du nombre d’appels par rapport à la même période un an avant.


Les parents ont une grande responsabilité, envers leurs enfants d’abord mais aussi envers le monde de demain. Car nos enfants sont le monde de demain.


Il existe des techniques pour apprendre à gérer nos émotions comme l’EFT (Techniques de libération des émotions), la sophrologie, la méditation, les pratiques sportives, le yoga, l’hypnose… il existe forcement une solution adaptée à chaque parent.

Soyons responsable, montrons l’exemple à nos enfants, prenons soin de nous, prenons soin d’eux.


Si le sujet vous intéresse, le 30 avril est la journée de la non-violence éducative. Des conférences, des webinaires, des ateliers sont donné sur le sujet.

Vous trouverez tout un tas d'informations sur le web et je partagerais sur les réseaux des liens vers des webinaires qui pourraient vous intéresser.


Alors n'hésitez pas à en parler, nous sommes tous concerné.


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